Ushuaia

El fin del mundo !! et la fin du voyage a velo pour nous avec un total de … et aucun probleme , ni technique ni physique.

Repos pendant une semaine , avec visite de la ville.

Les sommets sont dans les nuages. Le temps change vite ici, soleil pluie neige. La meteo est tres variable et cela dans la meme journee.

Vers la Playa larga, le long du canal de Beagle.

Vue sur l’ile chilienne de Navarino. Le passage coute tres cher, tant pis pour la rando prevue.

Un monument d’Ushuaia a destination des generations futures.

 » Ne pas ouvrir avant le 2 octobre 2492″

L’eglise d’Ushuaia construite par les bagnards.

Les rues ont leurs coordonnees longitude, latitude…

Le glacier Martial qui surplombe la ville. Facile d’acces et tres belle vue sur le canal, les iles et Ushuaia. Derniere etape, 15 jours a Buenos Aires.

 

Tierra del fuego

Depart de Punta Arena, ou nous avons passe plusieurs nuits dans une petite « hospedaje » tranquille, quasiment chez nous… ¡ Adios Mirreja ! Nous partons en bus pour eviter les 150 km de ripio.

et nous passons en ferry pour traverser le detroit de Magellan et pour rejoindre l’ile de la Tierra del fuego.

Rio Grande, apres des kilometres et des kilometres de pampa , une ville importante avec beaucoup d’industries. Une nuit a l’hotel, enfin sous la tente dans la cour vu les prix, et une nuit chez l’habitant grace au site de warmshower. Merci a Constanza et sa famille qui nous ont accueilli avec beaucoup de gentillesse. Nous repartons avec des cadeaux… 

La petite promenade est un peu difficile pour la petite soeur… 😉 Constanza nous a guide pour decouvrir les environs.La falaise …

et le Rio Grande, un lieu de pêche de truites a la mouche ou au moulinet. 

¡ Mucha gracias a ustedes por todos y feliz navidad !

Nous revoici sur la route. Cette fois le vent est pour le gaucho dans l’autre sens 😉

On va tellement vite avec le vent dans le dos que l’on en oubli de regarder le compteur. On a passe les 6000 sans s’en apercevoir….

Estancia proche de la route

et l’ocean atlantique.

Les arbres sont recouverts de lichen

Une grosse averse au moment de midi, heureusement que l’on avait choisi de pique niquer pres d’une maison abandonnee,  mais le vent a tourne et on finira les 35 km avec le vent quasi de face, tres difficile!

La casa de ciclista de Tolhuin, Emilio le patron de la panaderia laisse a disposition un local dans sa reserve de farine pour tous les voyageurs a velo qui passent. Les murs sont couverts d’inscriptions, de dessins, de remerciements. Une nouvelle fois, une personne chaleureuse et offrant l’hospitalite sans contrepartie. Une ambiance incroyable dans ce lieu de travail. 

Nous allons nous nourrir de gateaux et d’empanadas. Gracias a Emilio !

Depart matinal pour la derniere journee de velo de notre periple. Nous souhaitons eviter le vent.

La route est tres jolie le lond des lagunes, dans les collines, la foret puis la montagne… et sans vent !

Au loin les sommets sont soupoudres de neige des intemperies de la nuit ou la veille.

Le col Garibaldi sera le dernier « paso » du voyage. Une belle montee, heureusement a l’abri du vent ce jour la et sans neige ni pluie. 

Pique nique dans la station de ski la pluie australe du monde. Bizarrement en cette veille de Noël, le lieu est ferme et un traineau rouge est sur le cote. Qui peut bien habiter la ?

Mirador sur la vallee avec Madame Tortue qui attend au bord de la route.

La route n’en finit pas de monter et descendre.

Arrivee a la porte de la ville argentine la plus australe du monde.

Yes !!! On l’a fait ! 6200 km , 5 mois de velo, aucun probleme, ….. que du bonheur!!

Beaucoup d’emotions… C’est la fin de notre aventure par la route !

Le nouvel autocollant peut trouver sa place sur Madame Tortue.

La pancarte… un peu desuete pour marquer le « bout du monde » a Ushuaia.

Punta Arenas

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Allez y faire un tour et donnez votre avis…

• Puerto Natales – Rubens 64 km
• Rubens – Villa Teheulches 84 km
•  Villa Teheulches – Punta Arenas 100 km

Difficile etant donne le vent mais nous avons pu reprendre le velo. Vent toujours important mais oriente nord / nord ouest , nous l’avons de cote.

On arrive au bout de la terre et les panneaux l’annoncent clairement !

Les bourrasques nous amenent vers le centre de la route, il faut resister…  et les arbres aussi !

Pampa moins desertique qu’auparavant. Il y a des petites collines, des lagunes et de la vegetation.

Plusieurs Estancia au bord de la route. Cela rassure !

Elles ont chacune une guerite pour y attendre le bus a l’abri.

Arret a chez les carabineros de Moro Chico. Ici pas d’eau potable, « Servez-vous au rio. »

A midi, nous trouvons un refuge pour nous abriter du vent. Un cabanon au bord de la route avec de nombreuses inscriptions de cyclistes qui nous ont precedes. Il faut dire qu’il y a des lits et un poele … tout ce au’il faut pour y passer la nuit. A notre depart, deux gauchos accompagnes de leurs chiens viennent s’ y abriter.

Le village de la route, Villa Telhueches, nom d’un groupe d’indigenes de la region. 

Au milieu de la pampa, une sculpture pour symboliser …. le vent !

Apres avoir espere un endroit pour dormir a Gobernador Philipi , en fait il n’y a qu’une station service brinquebalante et une cafeteria fermee, nous sommes contraints de changer nos plans et de poursuivre jusqu’a Punta Arenas, soit 50 kilometres de plus…

Arrivee sur le Detroit de Magellan !

Monsieur Magellan .

et Punta Arenas, une grosse cite portuaire.

L’attraction ici ce sont les PINGUINS de l’ile Magdalena.Il y en a 63 000 couples, qui  en ce moment surveillent le terrier avec les petits… 

Retour a la ville et a ses maisons des Pionniers. (Sara Braun)

Le marche de Noël, ici c’est l’ete mais on vend des bonnets et des pulls.

Vue sur les toits colores du mirador Cerro de la Cruz

Puerto Natales – Torres del Paine

A Puerto Natales, visite d’une ancienne usine de traitement des  moutons , aujourd’hui transformee en musee et hotel de luxe. C’est un anglais qui est arrive  avec ses moutons des îles Malouines a la fin du XIX eme et s’est installe la.

Avec l’invention de la refrigeration le Chili a pu exporter sa production.

Chambres avec vue sur l’eau et les montagnes, on n’a pas vu les prix!

Ponton qui « reliait avec le reste du monde » pour le tranport des moutons et des exportations de laine, de graisse…

Tres grandes salles qui montrent l’importance de cette entreprise ou ont travaille jusqu’a 400 personnes. Cette industrie du mouton eut des repercutions sur les environs car les eleveurs brulaient la foret pour avoir plus de terre pour leurs troupeaux. Certains lieux ont dû être declare en parc national afin de limiter cette deforestation.

Sur le site, le train servait a tranporter la marchandise et permettait aussi a aller chercher les ouvriers en ville.

A la fin de la visite nous sommes invites a aller boire un chocolat dans les salons du restaurant de l’hotel !! Tres class, tres british, ma foi tres agreable.

Nous restons a Puerto Natales pendant deux jours en attendant que le temps s’ameliore afin de pouvoir partir faire un trek.

Au bord de l’eau une sculpture montrant les conditions climatiques d’ici : eh oui! les gens s’envolent litteralement, on pourra le verifier bientôt!

Nous partons donc sac au dos faire un trek dans le parc  » Torres del Paine », le W un classique du lieu.

Sur la route beaucoup de guanacos avec des petits que nous n’avions pas vus jusqu’alors. Nous assistons même a une naissance en direct.

Vue sur les Torres.

Nous debutons le trek par 20 km face au vent, nous avancons plies en deux! Le paysage sur les « cuernos » et le glacier est superbe.

Nous finissons par longer le lac Pehoe ou le vent forme des vagues et des nuages d’eau, impressionnant !

Le campement est en plein vent, pas d’arbres, rien, il faut subir les rafales a 90 km/h. La tente a beaucoup de mal et en sortira un peu tordue! Mais pour d’autres c’etait la casse ! La notre s’est la verte au pied des reserves d’eau…

Montee pour voir le glacier Grey. Les glacons sont loin du glacier, ils ont ete pousses par le vent.

Nous continuons en suivant le lac Nordenskjold. Tres jolies vues, ici c’est le printemps et malgre les conditions il y a beaucoup de fleurs et donc de couleurs.

Montee dans la vallee del Frances pour voir les  » cuernos » de plus pres.

et le glacier Frances.

Tres belle vue a la descente.

Camping pres du lac mais cette fois a l’abri du vent sous les arbres. Heureusemsent car ca a bien souffle encore cette nuit!

A notre reveil de la troisieme nuit, il pleut et le vent souffle fort. Nous decidons de ne pas monter aux pieds des « Torres » .

Les rafales nous desequilibrent et il faut choisir son moment pour traverser les ponts car ca gigote sec!

Tentative vers Puerto Natales

Bye bye El Calafate et son hospedaje Los Nietos Bien sympathique la Dueña

La meteo a dit vrai, tres peu de vent … au debut. On rejoint la route 40 et attaquons tranquille une cote de 10 kilometres. Meme pas peur ! On voit toujours le lac Argentino.

A 94 kilometres enfin une batisse. C’est un local des « pont et chaussees ». On nous invite a ne pas aller plus loin, car il n ‘y a rien et a passer la nuit a l’abri dans un vieux prefa. Ouf bon choix !

Le lendemain nous suivons les conseils des ouvriers de la route et nous prenons la vieille route 40, en ripio. Cette fois le vent est de la partie… On va se prendre une petite gamelle et diriger le tandem est … tres physique. Le vent decide parfois notre itineraire, et il y en a pour 69 kilometres avant de retrouver le bitume !

Au bout de 20 kilometres, rencontre avec deux francais qui volent dans l’autre sens… et qui nous decrivent l’enfer qui nous attend… heureusement , roulement de tambours… arrive notre sauveur. Nous n’avons meme pas le temps de les saluer ! On  le fait ici.

Nous casons Madame Tortue sur les sieges du bus et .. continuons plus sereinement jusqu’a la frontiere du Chili.

A peine debarques a Concha Carrera, il est temps de manger et de finir nos fruits et legumes pour ne pas se les faire detruire par les douaniers. A l’estancia, on nous dirige vers … la cuisine … et c’est parti.

Soupe

Segundo avec le mouton local et des pâtes, et même le cafe ! Il nous reste nos fruits et nos legumes 😉

Merci Chef !

On laissera 2 carottes aux douaniers et on mangera nos pommes sur place. Quand au fromage… Oups !

Quelques kilometres dans le vent pour rejoindre Cerro Castillo.

Il n’ y a rien pour nous loger aussi nous camperons dans le jardin de laa maison du tourisme mais avec le wifi s’il vous plait !

Nos compagnons de la nuit, trois anglais avec un tres grand parcours dans le monde allez voir dans nos liens Europe, Afrique et maintenant Amerique.  Ils ne montent pas dans les bus eux !

Ici le gaucho est roi ! Incroyable le travail des chiens pour faire traverser la route au troupeau , en deux fois avec arret sur le terre plein du milieu pour laisser passer les vehicules.

Une nouvelle fois devant la meteo tres defavorable nous patienterons pour prendre un bus. Bravo Sarah qui est partie seule a velo ! Arrivee en 1 heure a Puerto Natales sous la pluie, le Chili quoi !

Le Perito Moreno

L’attraction d’El Calafate… le glacier le Perito Moreno.

D’abord un petit tour en bateau pour le voir de plus pres et d’en bas.

Et ensuite par le haut depuis des passerelles.

D’une hauteur de 70 metres, il presente un front de 5 kilometres. C’est le seul glacier du monde qui avance encore… avec un cycle de 2 a 4 ans.

Beau morceau de meringue ! mais on n’a pas pu y poser les bougies pour Isa…

Vers El Calafate

• El Chalten – La Leona 110 km
• La Leona – El Calafate (bus)

Nous quittons notre hospedaje ou nous venons dwe passer 5 jours.  Nous etions u peu chez nous a La Nativa avec de la bonne compagnie Emilie et David 😉

Dans la nuit, il a neige, nous nous sommes leves tot mais notre enthousiasme a ete ralenti pr la meteo… on part ? on ne part pas ? Allez en avnt avec le vent …

Le vent nous pooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuussssssssssssssseeeeeeeeeeee … 90 kilometres en 3 heures, on fit meme la course avec… allez voir la partie anecdotes !

Une fois la route 40 rattrapee…. cela se calme 20 km en deux heures…. il y a toujours du vent mais cette fois… de face ;-(

Arrivee a la Leona, une auberge ou nous avons l’intention de dormir ( voir anecdotes…)

C’est un lieu historique , la seule auberge existnt au debut du siecle, depart de toutes les expeditions vers le Fitz Roy et plus loin dans le temps, lieu de refuge de billy the kid et butch cassidy bandits de grand chemin apres le casse de la banque de Londres a Rio Gallegos.

Un jeu  ou Isa reussi a accrocher l’anneau. Vous viendrez jouer a la maison, il y en aura un !

La suite du vopyage se fera en bus… eh oui on s’habitue au confort et on est quand meme en vacances…  

Les paysages sont plus beaux que le matin… mais la pas question de faire la pause tranquille pour la photo… C’est l’inconvenient du bus.

Bord du lac Argentino a El Calafate.

 

El Chalten

La capital nationale du trekking en Argentine. Un petit village qui est très récent quelques dizaines d’années à peine. Tous les touristes ici ont un sac à dos…

Notre première rando : la laguna Torre. Le temps n’est pas très favorable : fort vent mais surtout nuages très bas.

On distingue à peine le glacier … et on ne reste pas longtemps au mirador.

A la descente le ciel s’éclaircit

Deuxième jour, grand bleu, une très belle journée s’annonce. Ce matin le Fitz Roy est là !

Nous prenons un transport qui nous depose à l’hosteleria El Pilar, cela va nous permettre de faire une boucle pour revenir vers El Chalten

A l’auberge, nous sommes avec un couple de francais Emilie et David partis 8 mois en tour du monde, et lui est breton, donc…. soiree crepes!!

Petite sortie a proximite a la premiere maison du village en 1900.

Troisieme rando au Loma del Piegue Tumbado. Dans la foret nombreux arbres couches sans doute par les bourrasques!

Vue sur le Cerro Torre et le Fitz Roy

David presente ses mascottes de leur tour du monde.

Au loin le lac Viedma que nous allons longer pour repartir.

Vue sur le village et le Rio de las Vueltas.

Sur la route d’El Chalten

• Los Antiguos – Perito Moreno : 65 km
• Perito Moreno – Estancias Cuevas de los manos : 65 km
• Estancia Cuevas de los manos – El Chalten  : 65km de vélo + bus

Nous longeons le lac qui côté argentin s’appelle le lago de Buenos Aires pendant plusieurs kilomètres, heureusement sinon on a retrouvé la pampa argentine, route droite et rien autour!

Hervé ne veut pas se rendre à Puerto Madryn pour voir les baleines !!! Dommage !!

On quitte Perito Moreno, le vent est bien fort aujourd’hui et forcément on l’a de face de temps en temps !

Résumé de la pampa: du vent et rien, surtout pas d’arbre!!

 

Personne sur la route, que des  sauterelles pendant des kilomètres!

 

et nos premières autruches!

 

Nous passerons la nuit à l’Estancia de la Cuevas de los manos, au milieu de nulle part, à 4 km de ripio de la route. Nous pensions camper mais vu la température on apprécie le chauffage!

Le lendemain nous allons à la grotte en tandem sur une piste de 18 km.

Un troupeau de guanacos se sauve devant nous.

Un nandu se sauve pour protéger ses petits qui piaillent d’être abandonnés !

 

Descente dans le rio pour se rendre à la grotte de l’autre côté.

Spectaculaire ! le long des parois  des centaines de mains

et quelques guanacos. Les plus anciennes peintures datent de 9000 ans.

Le lendemain, nous devons prendre un bus à 12h30 à 75 km .

Nous avions pensé faire du stop mais il y a …. une voiture à l’heure!!

La 1ère on ne l’a pas entendu, la 2ème s’arrête mais ce n’est pas un pickup, la 3ème va trop vite et la 4ème est pleine!! A 12h15, il nous reste 10 km, ça ne va pas le faire !!! et le prochain bus est dans deux jours !!

Derrière nous le bus arrive on lui fait signe et ….  il s’arrête !! Le temps d’arriver à sa hauteur, le chauffeur a déjà ouvert la soute et fait de la place pour le tandem ! Incroyable !

Pour El Chalten, ce n’est que la pampa et un village tous les 200 km. De plus environ 150 km de ripio, terre…

A l’arrivée à 22 heures, le chauffeur s’arrête au mirador sur le Fitz Roy ! super sympa!

Nous traversons le village pour trouver un lieu où dormir, il fait trop froid pour camper. Ambiance station de ski : tout le monde a des doudounes , des bonnets et des gants et les autres sont au chaud dans les cafés ! ça promet ! Le vent décoiffe et super nous trouvons une hospedage, la Nativa, la première auberge qui a été ouverte dans ce village.