Dans quelques jours nous reprenons la route avec Madame Tortue, direction la Birmanie, l’Inde, la Turquie et…..
Si vous souhaitez nous suivre voici notre site: Bol d’air 3. 0
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Ayant plusieurs fois passés les frontières le bilan sera pour les deux pays à la fois .
2300 km sur Madame Tortue ( environ autant dans chacun des pays)
3500 km en bus (essentiellement en Argentine )
temps passé dans les deux pays jusqu’à Ushuaia: 52 jours
au Chili: une chambre en général 14000 pesos ( CLP) soit 18 €
un almuerzo environ 5000 CLP ( 6 €) ou 7000 CLP(10€)
en Argentine: une chambre de 120 pesos ( ARS) soit 12€ dans le Nord à 240 ARS soit 24€ dans le Sud et à Buenos Aires
un almuerzo environ 100 à 120 ARS soit à 10 à 12€
Retour à Buenos Aires, il nous reste quelques jours avant le retour…
Tiens DIego est à sa fenêtre !
Dans un des nombreux parcs de la ville, une fleur dont les pétales ouvrent et ferment dans la journée. Le musée des Beaux Arts a de nombreuses œuvres d’artistes européens et français.
L’incontournable Mafalda, un personnage de BD très important pour les Argentins.
Quartier de la Boca avec ses maisons de tôle colorée. Charmant et animé !
L »ancien transbordeur en rénovation.
Jour du départ. 30 kilomètres pour rejoindre l’aéroport dont 15 sur l’autoroute. Un peu chaud comme final !
Tout le monde est arrivé à bon port, cette fois c’est vraiment la fin du parcours pour Madame Tortue et notre lama.
Il s’agit de se protéger avant de monter dans l’avion. Housse de matelas, carton pour les endroits fragiles ou agressifs pour les bagages des autres voyageurs et des mètres d’adhésif.
Dernière photo sur le sol argentin.
A la surprise générale, Hervé danse le tango ! C’est indispensable pour obtenir le tampon de l’émigration pour sortir du pays. Cela fait de belles jambes le vélo …
Direction Tigre, la Venise locale, a une trentaine de kilomètres de Buenos Aires. Beaucoup de monde le week-end avec énormément de bateaux sur l’eau, beaucoup plus paisible en semaine.
Nous embarquons pour traverser le delta du rio de la Plata. Nous allons passer quelques jours en Uruguay, histoire de découvrir la « suisse » de l’Amérique du sud et se dégourdir les jambes.
Sur le delta, de nombreuses résidences… Un seul moyen de déplacement le bateau.
qui sert aussi à l’approvisionnement.
L’Uruguay, mêmes couleurs et soleil pour le drapeau comme en Argentine
Dans une réserve écologique nos premiers oeufs de nandou !
Premier bain de soleil pour Madame Tortue face au rio de la Plata. Ici les plages sont de sable fin.
Nous allons parcourir 100 kilomètres avec de belles estancias avec des haras, des terrains de polo et de grandes propriétés. Des champs et des vaches comme en Normandie. Colonia, une cité avec une très jolie vieille ville coloniale.
A l’arrivee a Buenos Aires apres avoir traverse en velo la ville de nuit. Nous sommes accueillis par Alex et Donatien rencontres a Ushuaia qui ont tout prepare pour feter le reveillon. Nous n’avons eu qu’a mettre les pieds sous la table … et faire la vaisselle.
Visite de la ville. Vide de personne en ce premier jour de 2014. La torre monumental.
L’obelisco au coeur de la ville sur l’avenue la plus large du monde…
Les anciens docks transformes en quartier residenciel avec de nombreux restaurants et de bars.
Manzana de las luces, un quartier avec des tunnels dont l’utilite n’a pas ete demontree : defense, contrebande, rencontre ….
Galerie marchande, tres luxueux !
Le premier gratte-ciel de Buenos Aires.
Nous avons laisse Madame Tortue a l’hotel. Nous nous deplacons avec les velos du gouvernement. Une heure gratuite … pas plus sinon … marche a pied pour revenir.
Le musee d’Eva Perron, un incontournable pour comprendre le role essentiel de cette « grande dame ».
Accueil chez Magalie et Pablo, de futurs voyageurs a velo, qui s’entrainent regulierement et se preparent minutieusement.
Lecon de cuisine : Empanadas a l’oeuf, au mais, jambon, coeur de palmier et bien sur … fromage.
Nous ne sommes pas encore au point concernant la fermeture de l’empanada 😉 mais c’est bon !
Casa Rosada, le palais du gouverneur .
Sortie velo vers Tigre, guidee par Magalie et Pablo. Il fait chaud, les gens profitent des espaces verts et du rio.
El fin del mundo !! et la fin du voyage a velo pour nous avec un total de … et aucun probleme , ni technique ni physique.
Repos pendant une semaine , avec visite de la ville.
Les sommets sont dans les nuages. Le temps change vite ici, soleil pluie neige. La meteo est tres variable et cela dans la meme journee.
Vers la Playa larga, le long du canal de Beagle.
Vue sur l’ile chilienne de Navarino. Le passage coute tres cher, tant pis pour la rando prevue.
Un monument d’Ushuaia a destination des generations futures.
» Ne pas ouvrir avant le 2 octobre 2492″
L’eglise d’Ushuaia construite par les bagnards.
Les rues ont leurs coordonnees longitude, latitude…
Le glacier Martial qui surplombe la ville. Facile d’acces et tres belle vue sur le canal, les iles et Ushuaia. Derniere etape, 15 jours a Buenos Aires.
Depart de Punta Arena, ou nous avons passe plusieurs nuits dans une petite « hospedaje » tranquille, quasiment chez nous… ¡ Adios Mirreja ! Nous partons en bus pour eviter les 150 km de ripio.
et nous passons en ferry pour traverser le detroit de Magellan et pour rejoindre l’ile de la Tierra del fuego.
Rio Grande, apres des kilometres et des kilometres de pampa , une ville importante avec beaucoup d’industries. Une nuit a l’hotel, enfin sous la tente dans la cour vu les prix, et une nuit chez l’habitant grace au site de warmshower. Merci a Constanza et sa famille qui nous ont accueilli avec beaucoup de gentillesse. Nous repartons avec des cadeaux…
La petite promenade est un peu difficile pour la petite soeur… 😉 Constanza nous a guide pour decouvrir les environs.La falaise …
et le Rio Grande, un lieu de pêche de truites a la mouche ou au moulinet.
¡ Mucha gracias a ustedes por todos y feliz navidad !
Nous revoici sur la route. Cette fois le vent est pour le gaucho dans l’autre sens 😉
On va tellement vite avec le vent dans le dos que l’on en oubli de regarder le compteur. On a passe les 6000 sans s’en apercevoir….
Les arbres sont recouverts de lichen
Une grosse averse au moment de midi, heureusement que l’on avait choisi de pique niquer pres d’une maison abandonnee, mais le vent a tourne et on finira les 35 km avec le vent quasi de face, tres difficile!
La casa de ciclista de Tolhuin, Emilio le patron de la panaderia laisse a disposition un local dans sa reserve de farine pour tous les voyageurs a velo qui passent. Les murs sont couverts d’inscriptions, de dessins, de remerciements. Une nouvelle fois, une personne chaleureuse et offrant l’hospitalite sans contrepartie. Une ambiance incroyable dans ce lieu de travail.
Nous allons nous nourrir de gateaux et d’empanadas. Gracias a Emilio !
Depart matinal pour la derniere journee de velo de notre periple. Nous souhaitons eviter le vent.
La route est tres jolie le lond des lagunes, dans les collines, la foret puis la montagne… et sans vent !
Au loin les sommets sont soupoudres de neige des intemperies de la nuit ou la veille.
Le col Garibaldi sera le dernier « paso » du voyage. Une belle montee, heureusement a l’abri du vent ce jour la et sans neige ni pluie.
Pique nique dans la station de ski la pluie australe du monde. Bizarrement en cette veille de Noël, le lieu est ferme et un traineau rouge est sur le cote. Qui peut bien habiter la ?
Mirador sur la vallee avec Madame Tortue qui attend au bord de la route.
La route n’en finit pas de monter et descendre.
Arrivee a la porte de la ville argentine la plus australe du monde.
Yes !!! On l’a fait ! 6200 km , 5 mois de velo, aucun probleme, ….. que du bonheur!!
Beaucoup d’emotions… C’est la fin de notre aventure par la route !
Le nouvel autocollant peut trouver sa place sur Madame Tortue.
La pancarte… un peu desuete pour marquer le « bout du monde » a Ushuaia.
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Difficile etant donne le vent mais nous avons pu reprendre le velo. Vent toujours important mais oriente nord / nord ouest , nous l’avons de cote.
On arrive au bout de la terre et les panneaux l’annoncent clairement !
Les bourrasques nous amenent vers le centre de la route, il faut resister… et les arbres aussi !
Pampa moins desertique qu’auparavant. Il y a des petites collines, des lagunes et de la vegetation.
Plusieurs Estancia au bord de la route. Cela rassure !
Elles ont chacune une guerite pour y attendre le bus a l’abri.
Arret a chez les carabineros de Moro Chico. Ici pas d’eau potable, « Servez-vous au rio. »
A midi, nous trouvons un refuge pour nous abriter du vent. Un cabanon au bord de la route avec de nombreuses inscriptions de cyclistes qui nous ont precedes. Il faut dire qu’il y a des lits et un poele … tout ce au’il faut pour y passer la nuit. A notre depart, deux gauchos accompagnes de leurs chiens viennent s’ y abriter.
Le village de la route, Villa Telhueches, nom d’un groupe d’indigenes de la region.
Au milieu de la pampa, une sculpture pour symboliser …. le vent !
Apres avoir espere un endroit pour dormir a Gobernador Philipi , en fait il n’y a qu’une station service brinquebalante et une cafeteria fermee, nous sommes contraints de changer nos plans et de poursuivre jusqu’a Punta Arenas, soit 50 kilometres de plus…
Arrivee sur le Detroit de Magellan !
et Punta Arenas, une grosse cite portuaire.
L’attraction ici ce sont les PINGUINS de l’ile Magdalena.Il y en a 63 000 couples, qui en ce moment surveillent le terrier avec les petits…
Retour a la ville et a ses maisons des Pionniers. (Sara Braun)
Le marche de Noël, ici c’est l’ete mais on vend des bonnets et des pulls.
A Puerto Natales, visite d’une ancienne usine de traitement des moutons , aujourd’hui transformee en musee et hotel de luxe. C’est un anglais qui est arrive avec ses moutons des îles Malouines a la fin du XIX eme et s’est installe la.
Avec l’invention de la refrigeration le Chili a pu exporter sa production.
Chambres avec vue sur l’eau et les montagnes, on n’a pas vu les prix!
Ponton qui « reliait avec le reste du monde » pour le tranport des moutons et des exportations de laine, de graisse…
Tres grandes salles qui montrent l’importance de cette entreprise ou ont travaille jusqu’a 400 personnes. Cette industrie du mouton eut des repercutions sur les environs car les eleveurs brulaient la foret pour avoir plus de terre pour leurs troupeaux. Certains lieux ont dû être declare en parc national afin de limiter cette deforestation.
Sur le site, le train servait a tranporter la marchandise et permettait aussi a aller chercher les ouvriers en ville.
A la fin de la visite nous sommes invites a aller boire un chocolat dans les salons du restaurant de l’hotel !! Tres class, tres british, ma foi tres agreable.
Nous restons a Puerto Natales pendant deux jours en attendant que le temps s’ameliore afin de pouvoir partir faire un trek.
Au bord de l’eau une sculpture montrant les conditions climatiques d’ici : eh oui! les gens s’envolent litteralement, on pourra le verifier bientôt!
Nous partons donc sac au dos faire un trek dans le parc » Torres del Paine », le W un classique du lieu.
Sur la route beaucoup de guanacos avec des petits que nous n’avions pas vus jusqu’alors. Nous assistons même a une naissance en direct.
Nous debutons le trek par 20 km face au vent, nous avancons plies en deux! Le paysage sur les « cuernos » et le glacier est superbe.
Nous finissons par longer le lac Pehoe ou le vent forme des vagues et des nuages d’eau, impressionnant !
Le campement est en plein vent, pas d’arbres, rien, il faut subir les rafales a 90 km/h. La tente a beaucoup de mal et en sortira un peu tordue! Mais pour d’autres c’etait la casse ! La notre s’est la verte au pied des reserves d’eau…
Montee pour voir le glacier Grey. Les glacons sont loin du glacier, ils ont ete pousses par le vent.
Nous continuons en suivant le lac Nordenskjold. Tres jolies vues, ici c’est le printemps et malgre les conditions il y a beaucoup de fleurs et donc de couleurs.
Montee dans la vallee del Frances pour voir les » cuernos » de plus pres.
Camping pres du lac mais cette fois a l’abri du vent sous les arbres. Heureusemsent car ca a bien souffle encore cette nuit!
A notre reveil de la troisieme nuit, il pleut et le vent souffle fort. Nous decidons de ne pas monter aux pieds des « Torres » .
Les rafales nous desequilibrent et il faut choisir son moment pour traverser les ponts car ca gigote sec!